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Un jeu vidéo reproduisant les tueries du 7 octobre interdit d’une plateforme en ligne au Royaume-Uni
Un jeu vidéo simulant les attaques du 7 octobre 2023 par le Hamas, Fursan-Al-Aqsa: The Knights of the Ai-Aqsa Mosque, a été retiré de la plateforme Steam au Royaume-Uni sous la pression des autorités antiterroristes. Le jeu vidéo reste disponible dans plusieurs pays, y compris en France.
Le jeu vidéo Fursan-Al-Aqsa: The Knights of the Ai-Aqsa Mosque, qui simule les attaques du 7 octobre 2023 menées par le Hamas, a été retiré de la plateforme Steam au Royaume-Uni, bien qu’il reste disponible dans d’autres pays, y compris en France. La décision de retirer le jeu a été prise après la demande du Counter Terrorism Internet Referral Unit (CTIRU), une unité de référence antiterroriste du gouvernement britannique.
Des scènes répliquant les tueries du 7 octobre 2023
Le jeu, qui avait initialement été lancé en avril 2022, permettait aux joueurs de vivre des attaques contre des positions israéliennes, notamment à Jérusalem. Une mise à jour récente a modifié ce contenu en recréant spécifiquement les événements tragiques du 7 octobre, date à laquelle des attaques meurtrières ont été perpétrées par le Hamas contre Israël.
Dans la bande-annonce de cette mise à jour, on peut entendre un personnage s’exclamer : « Où sont ceux qui portent les ceintures explosives ? Où sont-ils ? Venez ici, je veux une ceinture d’explosifs pour me faire exploser au-dessus des sionistes ! ». Un passage, où l’on voit des combattants palestiniens atterrir en parapente sur une base israélienne et exécuter un soldat israélien.
Bien que la page Steam du jeu ne mentionne pas explicitement le Hamas, les symboles associés à l’organisation terroriste, tels qu’un bandeau vert porté par le personnage principal, ne laissent guère de doute sur les intentions du développeur. En outre, une publication sur X de l’éditeur mentionne un niveau intitulé « mission 7 octobre », confirmant la référence directe aux tueries.
La défense du développeur : un jeu de tir comme un autre
Le développeur du jeu a réagi à la décision du Royaume-Uni en dénonçant ce qu’il considère comme une censure motivée par des raisons politiques. Selon lui, cette interdiction est une forme de discrimination, et il défend son jeu en affirmant qu’il ne diffère pas fondamentalement des autres jeux de tir, comme Call of Duty. Il a ajouté : « Selon la logique erronée des autorités britanniques, le plus récent Call of Duty Black Ops 6 devrait également être interdit, en incarnant un soldat américain et en allant en Irak pour tuer des Irakiens ».
La controverse ne se limite pas à la mise à jour du jeu. La bande-annonce met en scène plusieurs actes de violence, notamment l’exécution de prisonniers, de plus, la chaîne YouTube dédiée au jeu a été supprimée.
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