Les grands défis de Mark Rutte à la tête de l’OTAN

Depuis ce premier octobre, Mark Rutte est officiellement le nouveau secrétaire général de l’OTAN. À la tête de l’organisation, le néerlandais va devoir gérer des dossiers internationaux extrêmement sensibles.

Mark Rutte : de cadre à secrétaire général de l’OTAN

Bien loin de disposer d’un bagage militaire, Mark Rutte a commencé sa carrière en qualité de cadre pour la société Unilever. Après quelques années dans le privé, il s’engage pleinement dans une carrière politique chez les libéraux-démocrates. En 2010, il devient Premier ministre des Pays-Bas, poste prestigieux qu’il va conserver pendant 14 ans. Fort d’une grande popularité au sein de la population, Mark Rutte est considéré comme un politique à la fois efficace et pragmatique.

Dès la fin de son mandat de Premier ministre, Mark Rutte est devenu secrétaire général de l’OTAN succédant ainsi au norvégien Jens Stoltenberg qui était en poste depuis 2014. Sa nomination résulte de ses prises de position plus internationales depuis quelques années, ne cachant pas sa volonté de devenir le numéro 1 de l’organisation.

Un monde qui sombre dans le chaos

La nomination de Mark Rutte se place dans un contexte international extrêmement difficile, avec une multiplication de conflits ouverts tout autour de la planète. Connu pour être un homme de consensus misant sur le franc-parler, le nouveau secrétaire général de l’OTAN va devoir se faire une place sur l’échiquier international. La tâche n’est pas aisée tant les conflits sont nombreux et les tensions palpables : guerre en Ukraine, escalade au Proche et Moyen-Orient, la mer de Chine et Taïwan, autant de défis qui vont mettre à l’épreuve Mark Rutte.

Une inconnue demeure au tableau, l’identité du prochain président américain qui sera connu en novembre prochain. L’organisation militaire ne mènera pas la même politique en fonction du vainqueur, du fait des deux visions opposée