International
Trump veut prendre le contrôle de Gaza pour en faire « la Côte d’Azur du Moyen-Orient »

L'ancien président américain a présenté son projet comme une solution durable pour stabiliser la région et transformer ce territoire en une destination touristique prospère.
Un projet choc annoncé aux côtés de Netanyahou
« Les États-Unis vont prendre le contrôle de la bande de Gaza et nous allons faire du bon boulot avec », a affirmé Donald Trump. Selon lui, Washington serait responsable du désamorçage des explosifs encore présents et du nettoyage des infrastructures détruites. Il envisage également un projet de redéveloppement ambitieux pour faire de Gaza « une nouvelle Côte d’Azur ».
Si cette annonce a été bien accueillie par les autorités israéliennes, elle a suscité une vive opposition du côté palestinien. La Chine a rapidement réagi en exprimant son opposition à tout déplacement forcé des Palestiniens. « La gouvernance palestinienne sur les Palestiniens doit rester le principe de base de l'administration d'après-guerre », a déclaré Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Du côté du Hamas, la réaction ne s'est pas fait attendre. L'un de ses dirigeants, Sami Abu Zuhri, a qualifié les propos de Trump de « ridicules et absurdes », avertissant que de telles idées pourraient « enflammer la région ». Abdel Latif al-Qanou, porte-parole du mouvement islamiste, a dénoncé une position « raciste » alignée sur celle de « l'extrême droite israélienne ».
Les Palestiniens sous le choc, Netanyahou satisfait
L'annonce de Donald Trump a pris de court l'Autorité palestinienne. Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, n'a pas encore réagi officiellement. Ce silence contraste avec la colère exprimée par le Hamas, qui continue d'exercer un contrôle strict sur Gaza.
En revanche, en Israël, l'idée de Trump a été bien accueillie. Benyamin Netanyahou, qui s'était initialement rendu à Washington pour discuter de l'Iran et de l'Arabie saoudite, a trouvé dans cette annonce une nouvelle dynamique favorable à ses intérêts.
Ce projet s'inscrit dans la ligne de conduite de Donald Trump en matière de politique étrangère au Moyen-Orient. Lors de son précédent mandat, il avait déjà pris des décisions historiques et controversées, notamment la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël, la légitimation de l'annexion du plateau du Golan et la sortie des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien.
Autre annonce passée inaperçue dans le tumulte de cette conférence de presse : Donald Trump a affirmé qu'il se prononcerait sur l'annexion de la Cisjordanie par Israël dans les semaines à venir. Cette perspective pourrait encore accentuer les tensions déjà vives dans la région.
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