Après la mort de Jean-Marie Le Pen, l'ultra-gauche sabre le champagne dans plusieurs villes de France

Plusieurs membres de l'ultra-gauche se sont rassemblés ce mardi soir dans plusieurs villes de France pour « fêter » la mort du fondateur du Front National. Des manifestations sauvages, empreintes de slogans antifascistes, de fumigènes et de feux d'artifice, ont été organisées à Paris, Lyon, Montpellier ou encore Marseille.

Le champagne sabré sur la place de la République à Paris

À Paris, une foule d'une centaine de personnes s'est réunie place de la République en début de soirée. Arborant des drapeaux du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), des drapeaux algériens et brandissant des pancartes comme « Ce sale raciste est mort », des manifestants ont ouvert des bouteilles de champagne. « Enfin il est mort ! On va célébrer ça toute l’année », scandaient certains, tandis que d'autres grimpaient sur la statue centrale pour lancer des slogans antifascistes. Des mortiers ont également été tirés.

🇩🇿« Enfin il est mort ! On va célébrer ça toute l’année » hurle un manifestant. Des milliers de jeunes sont rassemblés au milieu des fumigènes et des drapeaux algériens pour fêter la mort de Jean-Marie le Pen. @Frontieresmedia pic.twitter.com/vtJgl4MaJ5

— Jules Laurans (@Jules_Laurans) January 7, 2025

« Marine Le Pen, t'es la prochaine ! » ont menacé des manifestants à l'égard de la fille de Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen, qui a appris le décès de son père alors qu'elle était encore dans l'avion de retour de Mayotte.

🚨 « MARINE LE PEN, T’ES LA PROCHAINE ! » après avoir célébré la mort de son père, la foule appelle à la mort de Marine le Pen. @Frontieresmedia pic.twitter.com/kYmlA4oMeo

— Jules Laurans (@Jules_Laurans) January 7, 2025

D'autres rassemblements d'ultra-gauche à Marseille, Lyon et Montpellier

À Lyon, entre 200 et 300 personnes ont répondu à l'appel de l'ultragauche pour « faire la fête » après la mort de Jean-Marie Le Pen. Le rassemblement a commencé vers 19 heures dans le centre-ville. 

À Marseille, L'AFP rapporte qu'environ 200 à 300 personnes se sont réunies sur le Vieux Port. Entre bouteilles de champagne et petits chapeaux de fête, une des pancartes affichait : « Enfin ». 

Du côté de Montpellier, des militants d'ultra-gauche ont scandé : « Il est crevé, le vieux facho » ou encore « et maintenant, c'est qui le détail de l'histoire ? »

Le ministre de l'Intérieur condamne ces rassemblements

Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, a réagi sur X (anciennement Twitter) en condamnant fermement ces rassemblements spontanés. « Rien, absolument rien ne justifie qu’on danse sur un cadavre. La mort d’un homme, fût-il un adversaire politique, ne devrait inspirer que de la retenue et de la dignité. Ces scènes de liesse sont tout simplement honteuses », a-t-il déclaré.

Rien, absolument rien ne justifie qu’on danse sur un cadavre. La mort d’un homme, fût-il un adversaire politique, ne devrait inspirer que de la retenue et de la dignité. Ces scènes de liesse sont tout simplement honteuses. https://t.co/NPPhfCNils

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) January 7, 2025

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