Julien Odoul et Laurent Jacobelli refoulés à l’entrée d’un lycée à Stains

La ville de Stains (93), dirigée par le maire ex-PCF Azzédine Taïbi, n’est pas particulièrement connue pour son attachement aux valeurs françaises et au mode de vie traditionnel de la France. Pur produit de l’antiracisme, le maire avait – entre autres forfaitures – inauguré une fresque en l’honneur d’Adama Traoré et de George Floyd ; affiché sa proximité avec l’organisation terroriste du Hezbollah, par exemple en passant à la télévision avec un drapeau palestinien. Il s’était aussi démarqué par une audacieuse politique culturelle : il avait renommé le nom d’une bonne partie des rues de la ville – temporairement – en noms de femmes célèbres, dont Aïcha, la femme du prophète Mahomet. 

Un établissement interdit au RN

Le mardi 5 septembre, afin de signifier encore plus clairement que Stains n’était plus une ville française, un collectif de professeurs et de membres du personnel du lycée Maurice Utrillo de Stains s’était mis en grève contre l’interdiction de l’abaya dans tout le pays. « Nous refusons de stigmatiser les élèves qui portent une abaya ou un qamis » avaient-ils notamment déclaré. En clair : « nous refusons d’obéir à la loi parce que cela créerait des problèmes avec notre ville radicalisée ». 

Intrigués, Julien Odoul et Laurent Jacobelli, députés et porte-parole du Rassemblement National, ont décidé de se rendre dans ce fameux lycée Maurice Utrillo. Si l’établissement n’est pas légalement tenu d’accueillir des élus, la courtoisie veut que la direction accepte par coutume. 

Pourtant, cette fois, la porte était fermée. Comme si l’on voulait cacher quelque chose, subodorent les députés. Le proviseur adjoint et toute l’administration font bloc : les députés du parti à la flamme ne mettront pas les pieds dans le lycée. Non-contents de cette opposition, ils vont même jusqu’à appeler la police, devant les yeux stupéfaits de nos confrères de VA+ et de L’Incorrect. 

Dénonçant l’islamisme ambiant, les deux députés ont déclaré dans un communiqué qu’ils signaleraient : «  au ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, le comportement et les méthodes de la direction du lycée Maurice Utrillo de Stains ».

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