Société
[Édito] La deuxième France
Le deuxième peuple, jour après jour, s’approprie sa propre terre. Ce que nous appelons aujourd’hui des « zones de non-droit » n’en sont pas : il ne s’agit en fait que de la deuxième France.
Chaque année, le territoire français se réduit. À l’œuvre depuis des décennies, le deuxième peuple, en constante croissance, étend son emprise sur une nouvelle terre, la transformant en quartiers maghrébins, africains ou arabes. L’exemple de Saint-Denis est sans doute le plus frappant : au cœur de la ville se tient encore une superbe basilique abritant notre histoire : celle de ces rois et grands hommes qui forgèrent notre pays. Autour de ce bastion sacré, les hommes et les rues, les commerces et les poussettes ont bien changé. C’est bien simple, ici comme ailleurs, on ne sent plus la France.
La terre de « non-droit »
Qui s’est déjà rendu dans les quartiers nord de Marseille et en est ressorti plus français ? Quand nous nous y sommes rendus, nous n’avons vu qu’une terre étrangère contrôlée par une économie parallèle. Même chose dans d’autres quartiers nord, à Anvers cette fois-ci, où une partie de la ville est irriguée par l’argent de la cocaïne et du cannabis. Finalement, le deuxième peuple a réussi à s’approprier une terre, et un système.
Ces « zones de non-droit » portent en fait bien mal leur nom : simplement, leur droit, leurs lois, leurs codes ne sont pas ceux de la France. On peut y retrouver la loi du talion ou celle du plus fort, une charia stricte, ou même des règlementations imposées par les barons locaux de la drogue.
C’est bien là-bas que naît l’insécurité qui explose dans tout le pays. Le deuxième peuple y tient comme une base où les règlements de compte sont légion. Quand la police française tente une incursion dans ces terres qui relèvent théoriquement de sa juridiction, elle se fait caillasser, on lui somme de ne plus revenir.
Le système parallèle
Les prisons françaises regorgent d’habitants de ces « quartiers populaires ». Dans celle des Baumettes, non loin
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