Société
Manche : enquête ouverte après la diffusion de deepfakes à caractère sexuel dans un collège privé

Une affaire de cybercriminalité secoue un établissement privé catholique de la Manche. Une enquête a été ouverte après la diffusion de « deepfakes » à caractère sexuel mettant en cause au moins une douzaine de collégiennes.
Une enquête en cours pour identifier les responsables
Selon le parquet de Coutances, des réquisitions ont été ordonnées afin d'identifier le ou les auteurs de ces montages illicites. « Je confirme qu’une enquête est en cours et que les réquisitions nécessaires à l’identification du ou des mis en cause ont été ordonnées » a indiqué le procureur Gauthier Poupeau.
Près de dix plaintes de parents d'élèves ont été déposées en gendarmerie selon des informations de la Manche Libre.
D'après une source du Parisien, douze victimes ont déjà été recensées. Il s'agirait de vidéos à caractère sexuel manipulées numériquement, diffusées initialement sur Instagram, avant de potentiellement circuler sur d'autres réseaux sociaux.
Une affaire qui inquiète les familles
Cette affaire soulève de vives inquiétudes, notamment parmi les parents d'élèves. « La médiatisation pourrait amener certains parents à se questionner sur l'attitude récente de leur enfant et à vérifier si elle n’a pas été victime de ces infractions », a expliqué la source de nos confrères du Parisien.
La direction du collège privé de l'Immaculée Conception, à Saint-Hilaire-du-Harcouët, n’a pas encore réagi à ce stade.
L'enquête se poursuit afin de déterminer l’ampleur exacte des faits et d’identifier les responsables de ces actes graves.

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