Société
Mulhouse : un adolescent de 14 ans mis en examen pour viols et tentatives de viols
Quatre femmes ont été victimes d'agressions sexuelles violentes alors qu'elles faisaient du jogging. Le jeune homme aurait agi à plusieurs reprises dans différents lieux isolés de Mulhouse, ciblant des femmes faisant leur jogging. Selon les témoignages recueillis par les enquêteurs, le suspect les abordait en prétendant chercher de l’aide ou un renseignement avant de passer à l’acte. Une des victimes a réussi à se défendre et à alerter les autorités, ce qui a grandement aidé à établir un profil et à accélérer l’enquête. Elle a témoigné au micro de RMC. Les descriptions fournies, ainsi que les preuves collectées sur les scènes des agressions, ont conduit à une interpellation.
Le jeune homme a été interpellé le vendredi 22 novembre à Mulhouse. Lors de son arrestation, le suspect portait des vêtements correspondant aux descriptions fournies par les victimes, renforçant les soupçons des enquêteurs. Après une garde à vue prolongée, le jeune homme a été présenté à un juge pour enfants qui a décidé de sa mise en examen. Les enquêteurs cherchent à déterminer si d'autres personnes ont été victimes de ces agressions. Une cellule psychologique a été mise en place pour accompagner les victimes.
Quelle suite judiciaire pour l'adolescent de Mulhouse
En France, la responsabilité pénale des mineurs est encadrée par des dispositions spécifiques. Selon l'article 122-8 du Code pénal, les mineurs capables de discernement sont pénalement responsables des infractions qu'ils commettent. Les mesures applicables varient en fonction de l'âge et de la gravité des faits. Les mineurs de 13 à 16 ans bénéficient généralement d'une atténuation de responsabilité, tandis que ceux âgés de 16 à 18 ans peuvent, dans certains cas, être jugés comme des adultes.
Dans cette affaire, l'adolescent de 14 ans, en raison de son âge et de la nature des faits qui lui sont reprochés, est susceptible de faire l'objet de mesures éducatives ou de sanctions pénales adaptées. Les autorités judiciaires devront évaluer son degré de discernement et la gravité des actes pour déterminer les suites judiciaires appropriées.
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