Immigration
Paris : au squat de la Gaîté Lyrique, migrants protégés, commerçante ruinée, médias militants expulsés
Depuis décembre 2024, le théâtre de la Gaîté Lyrique, temple parisien des arts numériques, n’est plus qu’un squat tentaculaire. Environ 450 migrants, réclamant un logement social immédiat, occupent ce lieu subventionné à hauteur de 3,2 millions d’euros par an.
Mais pendant que les associations et militants se mobilisent pour ces « mineurs » isolés, une autre victime de cette occupation illégale, elle, ne suscite guère d’émoi. Selon les informations de notre confrère de Valeurs actuelles, Amaury Bucco, Elia, restauratrice du bistrot mitoyen, voit son commerce s’effondrer dans l’indifférence quasi-générale.
Harcèlement, menaces et faillite : la triple peine d’Elia
Elia, 39 ans, est restauratrice et mère de trois enfants. Avec son mari, elle a repris en avril dernier la gestion du Bistrot de la Gaîté, un restaurant qui jouxte le théâtre. Un investissement de 70 000 euros, financé par un crédit bancaire. Un pari sur l’avenir, un projet de vie.
Mais depuis l’arrivée des squatteurs, la clientèle a déserté. Bagarres, consommation de stupéfiants, nuisances sonores, insécurité permanente : l’environnement est devenu irrespirable. Son chiffre d’affaires a été divisé par cinq. En février, elle a perdu 25 000 euros, et le déficit cumulé atteindra 80 000 euros à la fin du mois. Incapable de payer son loyer et ses six salariés, elle risque de perdre son commerce et, avec lui, son logement.
Les comptes plongent, mais le pire ne se chiffre pas. En tentant de faire régner un semblant d’ordre devant son commerce, Elia est devenue une cible. Menaces de mort, menaces de viol, insultes en rafale, elle a tout subi. Certains militants associatifs de la Gaité lyrique n’ont pas tardé à la cataloguer : « Facho », « raciste », dans un raccourci aussi absurde qu’ironique : Elia est d’origine algérienne, et son mari malien.
Excédée, elle a déposé plainte le 28 janvier dernier. Un procès-verbal qui, pour l’instant, n’a débouché sur rien. La police ? Absente ou débordée. Elle constate avec amertume que les forces de l’ordre ne se déplacent que rarement. En somme : débrouille-toi, Elia.
Et pendant que les pouvoirs publics tergiversaient sur l’expulsion des squatteurs, d’autres, qui applaudissaient cette occupation, viennent de goûter à leur propre médecine.
StreetPress viré sans ménagement
Pendant qu’Elia lutte pour sa survie, d’autres découvrent à leur tour les joies du « vivre-ensemble » forcé. StreetPress, média d’extrême gauche dont la rédaction était installée au sein du théâtre, vient de se faire expulser manu militari, sans préavis, ni négociation possible. Ceux qui relativisaient l’occupation des lieux, expérimentent, bien malgré eux, la brutalité d’un départ imposé.
Et là, surprise. StreetPress, pourtant généreusement subventionné par l’argent public et grassement arrosé par l’Open Society de George Soros, en appelle à la solidarité de ses lecteurs pour financer « cette situation exceptionnelle ». Un média farouchement indépendant, bien sûr, qui revendique fièrement son autonomie « sans oligarque milliardaire pour le financer », tout en bénéficiant des largesses d’un certain milliardaire à la philanthropie très… stratégique.
Quand l’ennemi désigné s’appelle Bolloré, il est un « oligarque » menaçant la pluralité de l’information. Quand le bienfaiteur s’appelle Soros, on préfère y voir un mécène éclairé œuvrant pour le bien commun. Ce média faussement rebelle se retrouve donc contraint de faire la manche auprès de ses fidèles.
L’expulsion des squatteurs en suspens
Le tribunal administratif de Paris a finalement ordonné l’expulsion des squatteurs de la Gaîté Lyrique. Mais entre les lenteurs administratives, la résistance des associations et l’inaction politique, la situation pourrait encore traîner.
Pendant ce temps, Elia continue de sombrer, livrée à elle-même. Tombée en dépression, sous traitement médical, elle est en proie à une véritable détresse psychologique et financière.
Ce fiasco est un parfait résumé de l’époque. D’un côté, des migrants installés illégalement, bénéficiant du soutien d’un réseau associatif et politique puissant. De l’autre, une commerçante honnête, qui travaille, paie ses impôts, crée des emplois, et voit son existence basculer.
Et, en marge de tout cela, il y a ceux qui, après avoir soutenu l’occupation, découvrent que la promiscuité a ses limites. Mais comme chacun le sait : il faut parfois expérimenter les conséquences de ses idées pour mieux en mesurer les effets.
À lire aussi : Squattée par des migrants, la Gaîté Lyrique ferme ses portes malgré 3,2 millions d’euros de subventions par an

4 commentaires
vert10
L'un des administrateurs du théâtre est hamon ex PS et generation.s directeur de l'ong singa qui s'occupe de d'insertion des migrants .
flo.diaine@orange.fr
C'est tellement dégueulasse pour cette restauratrice ! Il faudrait lancer une cagnotte en ligne pour elle ! Et enfin virer ces migrants et cette asso collabo !
flo.diaine@orange.fr
https://www.gofundme.com/f/sauvons-elia-et-son-bistrot J'ai cherché il y a bien une cagnotte en ligne pour soutenir Elia, la voilà !
vert10
Le pire le mari de cette restauratrice est d'origine malienne noire mais catholique. Il voulait négocier avec les squatteurs subsahariens eux aussi . Mais comme ils sont musulmans, ils ont traité ce restaurateur de raciste . Les salariés du théâtre votent a gauche et se retrouvent au chômage. La place de ces migrants est dans leurs ambassades respectives africaines. Sises dans confortable 16ème.
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