Société
Les sénateurs LR proposent l’interdiction de transition sexuelle pour les mineurs
La droite sénatoriale envisage de recommander à la chambre haute l’interdiction de transition sexuelle avant l’âge de 18 ans. Une proposition de loi sera déposée avant l’été prochain.
La droite sénatoriale s’est engagée cette semaine sur la question de la transidentité. Dans leur rapport, les Sénateurs Républicain qualifient la transidentité « d’idéologie transaffirmative » et les associations LGBT de « transactivistes ». Ainsi, les Sénateurs préconisent l’interdiction du changement de sexe avant la majorité. En d’autres termes, les parlementaires, réunis dans un groupe de travail sous la direction de la sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio, visent à limiter l’accès à la transition sexuelle pour les mineurs, comme rapporté par Le Point ce lundi 19 mars.
Formé en juin 2023, le groupe présentera ses conclusions jeudi prochain au Sénat. Au total, 15 recommandations ont été émises, qui déboucheront sur le dépôt d’une proposition de loi l’été prochain. Pour étayer leurs conclusions, les élus de droite affirment avoir interrogé 67 personnes, dont des professionnels. En effet, ils soutiennent que le processus menant à un changement de sexe manque de données officielles. Seuls les témoignages des professionnels de santé peuvent fournir un éclairage sur la question.
Interdiction de transition sexuelle : les associations LGBT montent au créneau
En France, pour l’heure, les mineurs ont la possibilité d’entamer une transition sexuelle via des hormones et non via une opération chirurgicale. Comme exposé par Public Sénat en mai 2023, les médecins se réfèrent aux associations spécialisées pour conseiller les patients. L’Association mondiale des professionnels de santé transgenres (World Professionnel Association for Transgender Health) recommande aux intéressés d’attendre la majorité pour envisager des interventions irréversibles.
Alors que certains professionnels de la santé s’inquiètent d’une augmentation de la demande, les associations dénoncent un « Fantasme énorme sur la prise en charge des mineurs trans », selon les propos d’Anaïs Perrin-Prévelles, la coprésidente d’OUTrans, relayés par nos confrères de RMC. La Haute Autorité de Santé (HAS), une instance consultative, prévoit de présenter une série de recommandations dans l’année.
Les pays nordiques comme la Suède, pourtant très progressistes sur les questions d’identité et LGBT, sont revenus en arrière après l’explosion et des demandes et surtout le regret de nombreux mineurs après leur transition sexuelle.
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