Société
L’école, territoire perdu de la République
ENTRETIEN – L’école perd peu à peu du terrain face à un communautarisme grandissant. JEP, professeur en ZEP (Zone d’Éducation Prioritaire) livre son expérience de la lente chute du niveau de l’école.
Je suis arrivé dans l’académie de Créteil en 2016. Ayant validé un master MEEF, j’ai enseigné en lycée et en primaire au sein de plusieurs établissements.
Dernièrement, j’ai enseigné à Saint-Denis (93). Après 10 ans de carrière dans l’Éducation Nationale, je me retrouve dans cette zone défavorisée. Avec la conscience professionnelle qui fait que je n’ai jamais manqué à mon poste, j’ai fait ma rentrée devant des élèves qui déchiffrent difficilement lorsqu’ils lisent et qui font entre trois et cinq fautes par ligne lorsqu’ils écrivent. Je me disais que j’allais peut-être pouvoir faire quelque chose avec eux et les aider à progresser, ne serait-ce que dans une modeste mesure, et je m’étais résigné à ce déclassement professionnel tout en déplorant de m’éloigner de tout semblant de vie intellectuelle.
Indéniablement, les classes ont changé de couleurs, de plus en plus de personnes issues de l’immigration et vrais problèmes d’immigration. Il y a très clairement une culture racaille.
Il y a très clairement une corrélation entre la baisse du niveau et l’immigration.
L’école sombre dans la violence
Face à un élève qui me dit que “son père va venir m’égorger” lorsque je le punis, je suis complètement démuni. Lorsque j’avais l’âge d’être en primaire, je n’étais pas dans une zone spécialement favorisée ni défavorisée, pourtant, les paroles de la maîtresse étaient toujours bues avec une raisonnable attention par l’ensemble de la classe.
Ce n’est pas faux de dire que les temps ont changé à l’école. Il y a très clairement une corrélation entre la baisse du niveau et l’immigration.
Il est plus compliqué d’enseigner, avec les trois quarts de la classe qui sont issus de l’immigration et qui rendent ce métier extrêmement fatigant aussi bien physiquement que psychologiquement.
La plupart de c
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