Société
« Boycott After Foot » : RMC ciblée après un débat sur l’islamisme dans le sport

Des propos sur l’islamisme dans les clubs à l’origine de la polémique
Depuis le 3 avril, l’émission « After Foot » de RMC est la cible d’un appel au boycott sur les réseaux sociaux. À l’origine de cette séquence polémique : la députée Renaissance Caroline Yadan, invitée pour présenter son rapport parlementaire sur les dérives communautaristes et islamistes dans le sport.
Durant l’émission, la députée a dénoncé des pratiques contraires à la laïcité dans certains clubs de football. « On les connaît, il y en a qui prient dans les vestiaires, on le sait, d’autres qui demandent des salles de prière. Deux, trois joueurs sont capables de s’arrêter en plein entraînement pour faire la prière. La neutralité dans le sport existe et il faut absolument que l’État soit fort », a-t-elle déclaré.
Caroline Yadan a également rappelé sa position sur le port du voile : « C’est l’étendard des Frères musulmans […] C’est un signe de patriarcat. Le voile dit à la femme qu’elle est un objet sexuel et qu’elle est responsable du désir qu’elle inspire chez l’homme. C’est bien le symbole par définition de l’inégalité entre les hommes et les femmes alors que le sport doit être le symbole de l’égalité ».
Une campagne de boycott relayée par les relais islamistes
Ces propos ont déclenché une vague de réactions hostiles sous le hashtag #BoycottAfterFoot. Les accusations d’islamophobie et de soutien à Israël ont ciblé l’élue, mais aussi l’émission et ses chroniqueurs. « Désabonnez-vous massivement de ce média et de tous les chroniqueurs, puis n’écoutez plus jamais l’émission. Un minimum de conscience communautaire s’il vous plaît », a écrit un internaute.
Le député RN Julien Odoul a dénoncé un climat d’intimidation : « Il faut dénoncer ce climat de peur et d’intimidation, organisé et amplifié par les relais de l’islam politique, qui confirme la menace que fait peser cette idéologie totalitaire hostile à la liberté d’expression ».
Face à la polémique, le chroniqueur Walid Acherchour a pris ses distances avec l’émission, estimant avoir été « heurté par l’angle du débat ». Gilbert Brisbois, présentateur historique de l’After Foot, a présenté des excuses à l’antenne : « Si nous avons choqué toute une communauté, c’est que nous avons raté cette soirée, clairement, et j’en suis sincèrement désolé ».
Un débat sur la laïcité dans le sport qui reste sous tension
Le député Julien Odoul a rappelé que le rapport parlementaire s’appuyait sur « des auditions, des faits, et des témoignages officiels issus du terrain » et a appelé à un « rapide sursaut collectif » pour faire respecter la neutralité du sport.
L’affaire a même provoqué des saisines auprès de l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, qui a annoncé l’ouverture d’une instruction sur la séquence. En toile de fond, les débats sur l’entrisme islamiste dans le sport restent un sujet hautement sensible, où toute alerte se heurte à des accusations de stigmatisation ou d’islamophobie.
Comme l’a rappelé Caroline Yadan après la polémique : « Personne ne m’empêchera de parler ».

5 commentaires
vert10
On a le droit d'être islamophobe, ne pas aimer une religion n'est pas un délit , ni de le dire .
SapereAude
[ Gilbert Brisbois, présentateur historique de l’After Foot, a présenté des excuses à l’antenne : « Si nous avons choqué toute une communauté, c’est que nous avons raté cette soirée, clairement, et j’en suis sincèrement désolé » ] — La seule chose qui est raté c’est de ne pas élever le débat là où il se situe : la liberté d’expression et l’exclusion du fait religieux dans la sphère publique non seulement permettent la critique des religions, mais en plus permet ce que certains appelleraient un blasphème. Est-ce qu’il est légitime de poser la question si tout français qui estime que ces sujets ou cette façon d’en parler n’est pas acceptable pour “une communauté” trahirait l’esprit de la constitution qui nous rappelle que la France est une nation indivisible (excluant donc la notion même de communauté) ? Est-il aussi légitime de penser que tout français qui estime appartenir à une “communauté” et qu’à ce titre se sentirait blessé par des propos légalement autorisés en France, se stigmatiserait tout seul et s’exclurait tout seul aussi de son appartenance à cette nation indivisible, et donc de fait remettait même en question son appartenance à cette nation française, y inclus donc la reconnaissance de sa nationalité française ?
parfaitement!
Je regrette que le parlement se saisisse aussi tardivement de cette question après tous les soubresauts déjà relevés, les décisions d'élus locaux plus ou moins courageux pour répondre aux injonctions séparatistes et/ou religieuses radicales, principalement islamistes, comme les régulations d'accès aux piscines, comme l'emploi exclusivement dédié à un sexe (féminin) d'installations sportives (un stade de foot à Nantes). Notre société va très mal: e marketing a remplacé la vision et l'ambition politique pour notre pays qui n'auraient jamais dues être abandonnées par nos élites politiques. Les médias omniprésents, imprégnés des courants progressistes concourent à nos renoncements collectifs. Le consensus recherché à tout prix conduit à la compromission puis à la reddition. L'être humain de l'enfance à la mort a besoin de repères, de jalons, de références pour se construire et s'épanouir. Aujourd'hui le peuple de France à l'image de l'occident n'a plus d'hommes ou de femmes capables de lui proposer un projet fédérateur pour l'emmener vers de meilleurs futurs. Seuls une multitude de petits chefs de tribus (communautés), de meutes emmènent avec eux une frange de la population et organisent des luttes contre les autres fragmentant encore plus le collectif qui subsiste. Le tout permissif n'est pas un modèle de société humaine; participer à une société c'est souscrire à ses valeurs, adhérer à un modèle d'organisation sociale, accepter de se soumettre à un cadre et convenir que contrevenir à ses règles expose légitimement à des sanctions. Pour ma part j'estime que les propos de C YADAN sont légitimes et j'adresse toute mon estime à cette députée. Je déplore le manque de courage d'un média qui veille sur son audimat avant de satisfaire à sa mission d'information. Accepter d'édulcorer ainsi son contenu, des méa-culpa publics en forme de confessions staliniennes ou maoïstes en disent long sur le sens de l'éthique de cette chaine qui vend son honneur pour une parcelle d'audimat.
Simonmar
L’idéologie de la gauche n’est que le chancre qui rend indigent toute personne adhérente à cette nouvelle doctrine qu’est l’assimilation de masse aux frais de la mère patrie, patrie dans l’esprit de ceux qui cotisent et travaillent !!!
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