Politique
Condamnée à cinq ans d’inéligibilité, Marine Le Pen saisit la justice pour conserver son mandat dans le Pas-de-Calais

Marine Le Pen a engagé une procédure devant le tribunal administratif de Lille afin de contester la décision de la préfecture du Pas-de-Calais de la déclarer démissionnaire d’office de son mandat de conseillère départementale. Cette notification intervient à la suite de sa condamnation, le 31 mars, à cinq ans d’inéligibilité immédiate dans l’affaire des assistants parlementaires européens.
Dans ce dossier, le tribunal correctionnel de Paris a estimé que des fonds publics du Parlement européen avaient été utilisés entre 2004 et 2016 pour rémunérer des collaborateurs du parti. Marine Le Pen a été condamnée à quatre ans d’emprisonnement, dont deux ferme. L’exécution provisoire de la peine d’inéligibilité a pour effet immédiat de mettre fin à ses fonctions locales.
Le recours déposé suspend provisoirement les effets de la décision
Selon Steeve Briois, maire d’Hénin-Beaumont et binôme de Marine Le Pen au conseil départemental, un recours suspensif a été introduit. « Elle est toujours conseillère départementale », a-t-il affirmé sur le réseau X, en ajoutant que la décision préfectorale rendait définitive une condamnation de première instance alors que les voies de recours sont encore ouvertes.
Le recours vise à suspendre l’application de la décision administrative dans l’attente d’un jugement sur le fond. Le tribunal administratif de Lille dispose d’un délai de deux mois pour se prononcer. En attendant, Marine Le Pen demeure, en droit, membre du conseil départemental du Pas-de-Calais.
Son entourage indique qu’elle entend défendre ses droits et faire valoir la présomption d’innocence. Selon une source proche, « tous les moyens de droit seront utilisés pour contester les conséquences de cette condamnation ».
À lire aussi : Marine Le Pen : les cinq axes de sa défense face à la menace d’inéligibilité

3 commentaires
CITOYEN 37
Le second coup d'état judiciaro-médiatique de macron réussira-t-il? Après "l'affaire Fillon", l'affaire Marine LePen. Dans n'importe quel état démocratique "ordinaire", c'est la juge qui aurait été désavouée, et voire condamnée pour abus de pouvoir et partialité. Pas en France, pays des droits des homos, des genristes, des zécolos et autres islamo-gauchistes. Et il ne faut pas compter sur la patronne de l''europe des commissions et des lobbies. La djustice de bruxelles s'impose à nos lois souveraine, sauf quand il s'agit d'interdire le suffrage universel aux opposant à la mondialisation. La guerre civile est à nos portes, et le fait-du-prince veut priver de leurs droits civiques "inaliénables" 12 millions d'électeurs de la seule organisation en capacité d'AGIR pour que re'VIVE la France.
Et pourquoi on ne parle pas des macronistes,écolos et socialos qui n'ont pas les culottes propres..Au fait,le Ferrand,c'est qui?.Le macroniste qui a été nommé au conseil constitutionnel,malgré ses affaires judiciaires.
Je trouve qu'elle à pas volé son inégibilité, mais je regrete simplement la porté de cette dernière. Qui sont les juges pour empêcher les gens de vôté pour qui ils veulent (a un suffrage directe je parle) ? Par ailleurs, je regrette également que touts ceux pris la main dans le sac n'y soit pas condamné, alors que c'est une tradition dans la politique française de piocher dans les caisses... Pourquoi seule Marine est condamné ?
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