Société
La fille de François Bayrou révèle avoir été agressée à Bétharram à l’adolescence

Hélène Perlant, professeure en classe préparatoire à Bordeaux et fille aînée du Premier ministre, témoigne dans un ouvrage collectif sur des agressions subies dans sa jeunesse. À 53 ans, elle sort de l'ombre pour raconter des violences infligées par des membres de la congrégation Notre-Dame de Bétharram.
Agrégée de lettres et enseignante, Hélène Perlant n’avait jamais pris la parole publiquement sur les sévices subis lors d’un camp d'été de la congrégation, à l'âge de 14 ans. Dans Le Silence de Bétharram, ouvrage dirigé par Alain Esquerre, porte-parole du collectif de victimes, elle raconte une agression violente perpétrée par l’abbé Lartiguet, prêtre de la congrégation. Elle décrit une scène où elle est traînée à terre et frappée, sous les yeux de plusieurs adultes, sans intervention de leur part.
François Bayrou face à la commission d'enquête
Ce soir-là, une quarantaine de jeunes étaient présents dans la colonie, mais aucun d'entre eux n’a pris la parole, ni sur le moment ni après. La victime, réduite au silence par la peur et la honte, n’a jamais évoqué ces événements avec son père. « Trente ans sans mot. Ce n’est pas du mensonge, c’est le déni », explique-t-elle aujourd'hui. Dans une interview à Paris Match, elle décrit un système coercitif qu’elle assimile à « une secte » et à « un régime totalitaire ».
François Bayrou aurait appris ces faits en même temps que le grand public. Un proche indique qu’il serait « bouleversé » par cette révélation. Son nom figure également dans une plainte pour non-dénonciation : un ancien élève l’accuse d’avoir été informé d’une agression dans les années 1980 sans prendre de mesures.
Le 14 mai, le Premier ministre sera entendu par la commission d’enquête parlementaire qui enquête sur les violences systémiques à Bétharram. Alain Hontangs, ancien gendarme, a déclaré lors de son audition début avril qu’il avait entendu parler d’une intervention politique de François Bayrou dans le traitement judiciaire de l’affaire. Le juge Christian Mirande, interrogé à ce sujet, ne se souvient pas d'une telle intervention, mais n’exclut pas cette possibilité.
À lire aussi : Affaire Bétharram : 48 nouvelles plaintes en préparation, dont une pour viol en réunion

1 commentaire
FC
Comme par hasard, sa fille vient au secours de son père en inventant à point nommé un mensonge de pseudo-victime. Grosse ficelle, grosse magouille : aucune compassion, ni pitié pour cette famille de magouilleurs, et bourreaux des Français. Bayrou est empêtré dans cette affaire, alors toutes les combines sont bonnes, quitte à mouiller sa fille. Un Bayrou qui a besoin d'avoir les coudées franches car il veut faire payer aux Français les échecs, incompétences, détournements et magouilles de ses potes Macron, Sarkozy et autres Hollande et escrocs de l'UE. Cette engeance mérite un procès et la prison à vie, si possible après quelques semaines de calvaire, comme ce qu'ils font ou laissent subir à d'autres (flics, personnels soignant, agriculteurs qui se suicident, enfants poignardés, femmes violées, 120 attaques au couteau/jour, tous les jours des massacres etc ...) Ô mon bon Bayrou, tu en es où avec la pédophilie, le sadisme, la corruption, avec tes yeux complices qui se ferment sur l'immonde et le pire, qui ou quel secret protèges-tu ? Ne crois pas qu'on va gober les palabres d'un triste sire, prêt à mêler sa fille à ses embrouilles. Que cache Bayrou ? Pédophilie, sadisme, complicité, trafic, autre, pourquoi un tel malaise ? Attendons le résultat de l'enquête ... tu parles d'un mystère.
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