Société
Toulouse : une avocate interpellée aux côtés de militants d’ultragauche pour tentative de squat

Une tentative de squat organisée par des militants d’ultragauche
Le mardi 14 avril, la police est intervenue dans un pavillon en rénovation situé rue Guynemer, à Toulouse, après le déclenchement d’une alarme. Sur place, huit individus cagoulés, vêtus de noir et munis de matelas et de sacs, ont été découverts dans les étages. Selon les autorités, ils tentaient d’établir un nouveau squat, une pratique connue de la mouvance anarcho-autonome.
Les suspects avaient tenté de masquer leur identité et refusé les prélèvements ADN, une technique régulièrement utilisée pour échapper aux poursuites. Parmi eux : Me Fiona Zemihi, 35 ans, avocate inscrite au barreau de Toulouse depuis 2019, connue pour son engagement dans le droit des étrangers et membre de l’ADE (Association de défense des étrangers).
Une condamnation symbolique et des empreintes à exploiter
Lors de leur procès en comparution immédiate le vendredi 18 avril, les huit prévenus, dont Me Zemihi, ont été relaxés pour les faits de dégradations, faute de preuves suffisantes. En revanche, ils ont tous été condamnés à 1 000 euros d’amende avec sursis pour violation de domicile et refus de se soumettre aux prélèvements. La justice a voulu adresser un "gros avertissement", selon la présidente du tribunal.
Les empreintes biologiques relevées pourraient désormais être comparées à celles retrouvées sur plusieurs sites de sabotage récents, notamment l’incendie de l’usine Tesla et la destruction de bornes de recharge électrique d'après les informations rapportées par Valeurs Actuelles.
Une avocate de concert avec l'ultragauche radicale
L’implication de Me Fiona Zemihi dans cette tentative de squat soulève la question de l’activisme politique au sein même des institutions judiciaires. Inscrite au barreau de Toulouse, elle s’était déjà illustrée dans plusieurs affaires militantes, notamment la défense de mineurs étrangers occupant illégalement un ancien EHPAD ou des locaux universitaires. Avec ses confrères, elle avait dénoncé des audiences "illégales" et attaqué l’État pour atteinte aux droits fondamentaux.

2 commentaires
BrunoCharentais
Tous ces Avocats vereux, payes par nos impots, ils ne veulent surtout pas que ca change… Les migrants, c’est leur fond de commerce !!!
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