Société
Pessac : deux Algériens condamnés pour avoir cambriolé, traîné nu et menacé au couteau un retraité de 83 ans

Le 11 décembre 2024, à Pessac, en Gironde, un homme âgé de 83 ans a été victime d’une agression particulièrement violente à son domicile. Peu après minuit, deux individus ont pénétré par effraction dans sa maison, située en centre-ville, avant de le menacer à l’aide d’un couteau de grande taille.
Les deux hommes, cagoulés, ont réveillé la victime, l’ont extirpée de son lit, puis contrainte à se dévêtir. L’octogénaire a été ensuite traîné entièrement nu jusqu’au salon, où il a été maintenu sous la menace, pendant que l’un des auteurs fouillait les pièces du logement.
Selon les informations de Sud Ouest, les agresseurs ont quitté les lieux avec plusieurs objets de valeur : des bijoux, deux montres, un téléphone portable, une tablette numérique, ainsi que 110 euros en espèces.
Deux Algériens identifiés grâce aux traces laissées sur les lieux
L’enquête a été confiée au groupe local chargé des vols avec violence de la Division de la criminalité territoriale. L’exploitation des traces et indices a permis d’identifier rapidement deux hommes : Omar Ghlam et Abdelkader Bousta, tous deux âgés de 26 ans. Amis de longue date, ils s’étaient connus en Algérie.
Lors de l’audience du 17 avril 2025 devant le tribunal correctionnel, Omar Ghlam a nié les faits, tandis qu’Abdelkader Bousta a fini par reconnaître sa participation. Le premier est par ailleurs mis en cause dans une série de dix-neuf cambriolages, et se trouvait déjà en détention provisoire depuis février.
Le ministère public a requis cinq ans d’emprisonnement à l’encontre d’Omar Ghlam et quatre ans pour Abdelkader Bousta, ainsi qu’une interdiction du territoire français pendant dix ans pour chacun. Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet. Les deux hommes ont été incarcérés à l’issue de l’audience.
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4 commentaires
Les castrer............simple !!
Librefiere
Faut retrouver la clé du hangar où est rangée la guillotine! On a payé les avocats de ces grosses pourritures irrécupérables, et en prime ils seront logés nourris blanchis et divertis alors qu'on juste des pâtes à l'eau!
Numerobis
Ces deteirus devraient être condamné aux travaux forcé sous la surveillance de la légion, a la reconstruction à Mayotte par exemple, et apres 5 ans n’être liberé que si il partent volontairement en Algerie. Aucune sortie possible sans retour au pays avec interdiction a vie du territoire Fr
FF_IDF
Tout cela devient presque banal, dans un pays où les responsables politiques préfèrent parader devant les caméras plutôt que défendre réellement l’intérêt général. On sait pertinemment que ces deux individus seront relâchés bien avant d’avoir purgé la moitié de leur peine, et qu’ils récidiveront, comme tant d’autres, car l’Algérie refusera une fois de plus de les reprendre. À l’heure où l’on menace les juges, où l’on attaque les policiers, et où les gardiens de prison sont pris pour cibles à l’arme de guerre, il est peut-être temps de retrouver le sens du mot "fermeté". Une fermeté sans faux-semblants, celle qui aurait dû faire en sorte que le retour de ces deux individus se fasse en soute, sans détour, sans privilège et sans complaisance.
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