Politique
Deux poids deux mesures de la presse de gauche : quand un micro cassé faisait scandale

Le samedi 6 avril dernier, Jordan Florentin, journaliste pour Frontières, est passé tout près d’un lynchage en règle, sous les yeux du député LFI Sébastien Delogu. « Je viens d’être exfiltré de justesse de la manifestation violente de la France Insoumise place de la République », a-t-il tweeté.
Trois jours plus tard, cette fois, c’est à l’intérieur même de l’Assemblée nationale que la tension monte d’un cran. Un rassemblement est organisé dans le jardin des Quatre Colonnes par des syndicats et des associations de collaborateurs parlementaires. L’objectif affiché est d’exiger le retrait de l’accréditation du média Frontières, à la suite de la publication de son dernier numéro consacré à La France insoumise. Nos journalistes — Louise Morice, David Alaime, et, encore une fois, Jordan Florentin — se rendent sur place pour couvrir l’événement. Mais très vite, la situation dégénère. Pris à partie violemment par des élus et collaborateurs de gauche, ils sont hués, insultés, puis finalement exfiltrés en urgence du jardin.
Par ailleurs, certains élus n’hésitent pas à se féliciter de l’incident, l’exhibant comme un trophée sur les réseaux sociaux. Le contraste avec d’autres épisodes passés n’en est que plus saisissant.
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