Immigration
Enquête sur le lobbying des associations pro-migrants au coeur de l'État

Le sujet aurait pu être abordé il y a près de vingt ans sous le quinquennat Sarkozy. À cette époque, le ministre de l’Intérieur Claude Guéant commençait à sérieusement irriter un jeune homme originaire du Maroc et président des étudiants d’HEC, Othman Nasrou. La raison de son exaspération ? La publication par le ministre de l’Intérieur d’une circulaire destinée aux préfets afin de renvoyer les étudiants étrangers non-européens à la fin de leurs études en France.
Othman Nasrou, loin d'être encore ministre chargé des discriminations du gouvernement Barnier, décide alors de rejoindre un collectif s'opposant à cette mesure, le Collectif du 31 mai. Il se confia sur cet épisode lors d’une interview en 2016 dans l’émission Café politique : « C’était une mesure insensée. On parlait d’étudiants étrangers hautement qualifiés, pour lesquels la France avait financé la formation, et au moment où ils étaient prêts à contribuer par leur expertise, on leur claquait brutalement la porte au nez. C’était mal mené. À l’époque, j’étais président des étudiants d’HEC, et je voyais des étudiants embauchés dans des secteurs très exigeants soudainement interdits de travailler en France à cause de cette circulaire Guéant, qui, franchement, était une erreur. ». Épisode peu connu : le premier engagement d’Othman Nasrou fut donc de s’opposer à l’exécution d’OQTF par les préfets !
Cependant, peut-être que le jeune Républicain avait touché un sujet bien plus politique qu’il n’y paraît en dénonçant cette circulaire : celui de la lutte pour le contrôle du pouvoir exceptionnel de régularisation détenu par le préfet.
Le lecteur averti le sait déjà, mais même en l’absence de texte spécifique, les préfets de département disposent de cette capacité particulière de régularisation des clandestins. La circulaire Valls, instaurée en 2012, avait d’ailleurs pour but premier d’abroger la circulaire Guéant de 2011, qui avait consid
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vert10
Des ONG accusées d’encourager l’entrée illégale aux États-Unis Lors d’une interview sur Fox News, Kristi Noem a affirmé que de nombreuses ONG opèrent directement depuis le Mexique, où elles guident les migrants dans leur traversée vers les États-Unis. Selon la secrétaire à la Sécurité intérieure, ces organisations ne se contentent pas d’intervenir sur le sol américain mais « facilitent activement » l’entrée illégale en territoire américain. Elle a dénoncé une véritable infrastructure parallèle, qui contourne les lois sur l’immigration et exploite les financements publics destinés à l’aide humanitaire. L’administration Trump a donc pris des mesures radicales : ➡ Gel immédiat des subventions aux ONG suspectes. ➡ Audit des financements publics pour s’assurer qu’ils sont conformes à la politique migratoire stricte de la Maison Blanche. Renforcement des contrôles aux frontières et intensification des arrestations de clandestins dans les grandes villes américaines. Kristi Noem a précisé que le gel des financements resterait en place jusqu’à la fin de l’examen des allocations budgétaires.
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