République dominicaine : le bilan de l’effondrement du toit d’une discothèque passe à 184 morts

Le bilan, désormais de 184 morts, fait de cette catastrophe la plus meurtrière de l’histoire récente du pays. 

Le drame s’est produit à 00h44 dans la nuit de lundi à mardi au Jet Set, une discothèque emblématique de la capitale dominicaine, Saint-Domingue. À ce moment-là, entre 500 et 1 000 personnes assistaient à un concert très attendu de la star du merengue Rubby Perez, lui-même décédé dans l’effondrement. En quelques secondes, le toit de l’établissement s’est effondré, laissant place à un trou béant visible sur les images aériennes. 

Mercredi soir, les autorités ont annoncé un nouveau bilan de 184 morts, contre 124 plus tôt dans la journée. C’est la pire catastrophe qu’ait connue le pays depuis des décennies, dépassant l’incendie de la prison d’Higuey en 2005 (136 morts) et l’explosion de San Cristobal en 2023 (38 morts). Plus de 150 blessés ont été recensés, tandis qu’aucune personne vivante n’a été retrouvée depuis mardi à 15 heures. Malgré le peu d’espoir, les opérations de secours se poursuivent sans relâche, mobilisant 300 secouristes dominicains ainsi que des équipes venues en renfort d’Israël et de Porto Rico. 

L’angoisse est palpable aux abords de la discothèque, des hôpitaux et de la morgue. De nombreuses familles restent sans nouvelles de leurs proches. Une tente a été dressée près du lieu du drame, où une liste de noms de victimes est affichée. L’identification des corps, assurée par l’Institut médico-légal, est en cours. Le président dominicain Luis Abinader a décrété trois jours de deuil national. Le pape François a également adressé un message de condoléances, se disant « très peiné par le tragique effondrement ». 

Parmi les victimes, figure également Rubby Perez, surnommé « la voix la plus aiguë du merengue ». Sa mort a suscité une immense émotion à travers le monde latino et caribéen. Il doit être inhumé jeudi après un hommage officiel.