Société
Sciences Po Strasbourg : des enseignants pris en chasse suite à la reconduction d’un partenariat avec une université israélienne

Le conseil d’administration de Sciences Po Strasbourg a voté, mardi soir, en faveur du maintien de son partenariat avec l’université Reichman, située à Herzliya en Israël. Cette décision a suscité de vives réactions parmi certains étudiants, entraînant des incidents visant des membres du personnel de l’établissement.
À la suite de l’annonce, des tensions ont éclaté. Selon un journaliste de l’Opinion, le directeur de l’Institut d’études politiques (IEP), Jean-Philippe Heurtin, a été confronté à une cinquantaine d’étudiants identifiés comme pro-palestiniens à la sortie du bâtiment du Cardo. Ces derniers l’ont suivi jusqu’à l’arrêt de tramway de l’Homme de fer, en plein centre de Strasbourg. Par ailleurs, un professeur opposé au boycott de l’université israélienne a été victime d’un crachat et accusé d’être « complice du génocide à Gaza » par des étudiants.
Une décision contestée par un comité pro-palestinien
Le partenariat avec l’université Reichman avait déjà fait l’objet de controverses. Un comité pro-palestinien avait appelé au boycott de cette institution israélienne, fustigeant son positionnement jugé favorable au maintien des relations académiques malgré le contexte du conflit à Gaza. Malgré ces pressions, le conseil d’administration a choisi de ne pas rompre les liens avec l’établissement d’Herzliya.
Au lendemain de cette décision, la situation reste tendue. Selon l’Opinion, le ministre de l’Enseignement supérieur avait anticipé des risques d’incidents. Un conseiller ministériel avait confié au journal que le ministère redoutait une « reprise du blocus » à Sciences Po Strasbourg. Cette vigilance s’explique par un historique récent de perturbations au sein de l’établissement.
Un historique de mobilisations et de fermetures
Le partenariat entre Sciences Po Strasbourg et l’université Reichman avait été suspendu en octobre dernier sous la pression d’étudiants, notamment d’extrême gauche.
Ces derniers reprochaient à l’université israélienne des positions qu’ils qualifiaient de « profondément bellicistes » et dépourvues de perspectives « humanistes, pacifistes et critiques » face à la guerre à Gaza. Ces derniers mois, des blocages répétés ont perturbé le fonctionnement de l’IEP, conduisant à une fermeture d’une semaine en février.
À lire aussi : Rhône : deux lycéennes sauvagement agressées à la barre de fer devant leur lycée

4 commentaires
le français
il est grand de mettre de l' ordre que l' état reprenne en main les universités
vert10
Ce qui a de bien dans le cv des étudiants qui font cette formation. Sciences pipeau. Plus aucun DRH sérieux ne les embauchent. Le cv finit a la poubelle .
kha64
boycott des diplômees de science po. Ca ne vaut rien. Sauf ceux qui ont l’intelligence de proteger les minorites et de ne pas suivre la foule haineuse pro palestinienne. Comment osent ils parler de pacifisme et d’humanisme ? Ils supportent les pires barbares qui veulent exterminer un peuple et le clament haut et fort, tout en jetant au lynchage public les victimes de cette extermination programmee, synchronisee, financee, et manipulee par les memes qui veuleny detruire l’occident et les chretiens. Quelle honte.
clovis
il est plus que temps de virer tous ces soit disant étudiant .Restrindre la venue d'étudiant au maximum et pas de politique dans les universitées .
Vous devez être connecté pour commenter.
Chargement