Enquêtes
Rafik Chekkat, avocat franco-algérien au service du projet frériste
« Accélérer l’entrisme politique et religieux », tel est le projet frériste au sein de notre Nation. Pour y parvenir, un vaste réseau d’avocats, fréristes ou sympathisants, a investi le champ juridique en France et utilise le droit comme cheval de Troie afin distiller cette idéologie. Rafik Chekkat, avocat franco-algérien au barreau de Marseille, coche toutes les cases du militant de la « cause frériste ». Premier volet de notre enquête.
Chez Florence Bergeaud-Blackler, anthropologue et chercheuse au CNRS, « Le frérisme est un système d’action fondé sur une vision, une identité et suivant un plan » visant à « rassembler tous les courants islamiques dans un grand mouvement pour instaurer le califat sur terre ». Selon sa définition, le terme « frérisme » englobe et dépasse l’historique confrérie des Frères musulmans.
Nombre d’avocats œuvrent pour faire avancer ce projet frériste, tentant d’imposer l’expression de l’islam le plus radical au sein de notre République. Certains en facilitant l’accès au statut de réfugié ou à la nationalité française à des musulmans issus d’un pays où un islam rigoriste est pratiqué, d’autres en défendant des imams qui font l’objet de sanctions pénales ou de procédures d’expulsions ; leur activisme est sans relâche pour faire infléchir notre droit et faire plier nos démocraties. Ce « djihad judiciaire » et cet entrisme antagoniste aux valeurs de notre République sont aisément repérables pour quiconque connait le lexique des Frères Musulmans. Rafik Chekkat fait partie de ce sérail et l’affiche sans complexe sur ses réseaux sociaux.
Grand défenseur d’imams radicaux
Rafik Chekkat fait partie d’un large maillage informel d’avocats qui assurent la défense des imams considérés comme fondamentalistes, lorsqu’ils sont exposés à des sanctions pénales en France ou à de procédures d’expulsions.
Chekkat a été médiatisé mi-août 2024 dans le cadre du scandale de l’association de la mosquée des Bleuets à Marseille, menacée de fermeture par le ministre de l’Intérieur démissionnaire et la préfecture, pour les propos tenus par l’imam lsmaël. Prêches discriminatoires envers les femmes, légitimation du viol conjugal, déclarations pro-Hamas, relais de messages appelant « les fidèles à prendre les armes » contre les non-musulmans, déclarations antisémites…
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