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Roissy-Charles-de-Gaulle : la perte d’une chienne provoque la fermeture de deux pistes de l’aéroport
Une opération exceptionnelle a eu lieu ce mardi à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle pour tenter de capturer Amalka, une chienne échappée d’un avion une semaine plus tôt. Un drone a été déployé par la Gendarmerie du Transport Aérien, entraînant la fermeture temporaire de deux pistes.
Le mardi 26 novembre, l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle a été le théâtre d’une opération inhabituelle visant à retrouver une chienne échappée d’un avion une semaine plus tôt. Deux pistes de l’aéroport ont été fermées pendant plusieurs heures pour permettre l’intervention des autorités, sans perturber le trafic aérien grâce à une faible affluence à ce moment-là.
Une opération de grande envergure pour retrouver Amalka
Selon Air France, l’incident a eu lieu le 19 novembre lorsqu’Amalka, une chienne de la propriétaire tchèque Micha, a réussi à s’échapper de sa cage de transport lors des opérations de déchargement d’un vol en provenance de Vienne. Depuis ce jour-là, un « plan d’action » a été activé pour localiser l’animal et des efforts ont été intensifiés ce mardi.
Pour aider à la recherche, la Gendarmerie du Transport Aérien (GTA) a déployé un drone afin de localiser Amalka. L’utilisation de cet appareil a nécessité la fermeture des deux pistes sud de l’aéroport, une mesure qui a eu peu d’impact sur les vols, le trafic étant relativement calme à cette période. L’opération, débutée à 14 h 30, a permis d’observer l’animal à plusieurs reprises, mais sa capture reste un défi. Les autorités tentent de l’atteindre avec une seringue hypodermique pour la maîtriser, selon les informations d’Air France.
Micha, la propriétaire, exprime sa détresse face à la situation
De son côté, Micha, la propriétaire de la chienne, a exprimé sa détresse face à la situation. Contactée par Franceinfo, elle a confié se sentir « déprimée » et décrivait la situation de sa chienne comme étant particulièrement stressante. « Je me suis approchée d’elle très gentiment. Je l’ai appelée par son nom, mais c’est tellement de pression pour elle », a-t-elle expliqué.
Amalka n’ayant jamais pris l’avion auparavant, le bruit et l’agitation de l’aéroport semblent avoir exacerbé son anxiété. Micha, qui souffre de troubles de l’attention, a souligné l’importance de l’animal dans sa vie : « Amalka est très importante pour ma thérapie. On est censé être ensemble en permanence car elle m’aide à me focaliser sur elle quand je perds ma concentration. »
Air France a précisé que des battues régulières, y compris de nuit, sont organisées en présence de la propriétaire. Des affichages ont également été placés dans plusieurs zones de l’aéroport pour sensibiliser le personnel à la situation. En attendant de retrouver Amalka, la compagnie aérienne prend en charge le séjour de Micha à l’aéroport, pour l’accompagner dans cette épreuve.
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