Politique
La députée Laurence Trochu saisit l’Arcom après l’interview de Matthieu Pigasse

En saisissant l’Arcom, Laurence Trochu dénonce une confiscation idéologique financée par l’argent des Français. Ironie mordante : Matthieu Pigasse, ce banquier d’affaires, magnat des médias et copropriétaire du Monde, qui s’érige en critique de Vincent Bolloré pour sa domination des médias, profite lui-même des fonds publics pour imposer sa vision à travers des programmes qu’il produit. Si l’affaire agite déjà les sphères politiques, les récents propos de Pigasse ajoutent une couche savoureuse à cette polémique.
Des accusations à double tranchant
Nous sommes arrivés à un moment critique, avec une polarisation extrême entre deux conceptions du monde : une, ouverte et progressiste, et une autre, fermée, qui repose sur la fermeture des frontières, la fermeture des esprits et le rejet de l’autre. Cette vision est portée par… pic.twitter.com/raVuaY9gXB
— Matthieu Pigasse (@MPigasse) January 11, 2025
Lors d’une interview accordée à Libération, Matthieu Pigasse, connu pour ses critiques acerbes du capitalisme tout en étant l’un de ses acteurs privilégiés, déclare : « J'observe qu'il y a une complaisance, voire dans certains cas une connivence, entre les dirigeants de grandes entreprises et l'extrême droite. ». Pointant spécifiquement le programme du Rassemblement national (RN), Pigasse souligne que ses thèmes — « moins de bureaucratique, moins d'impôts » — séduisent certains patrons. Cependant, il n’hésite pas à rappeler que ces mêmes dirigeants sont « les premiers à demander des aides publiques ». Pour lui, cette hypocrisie est cr
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